À qui parles-tu quand tu ouvres les yeux ?
Que tais-tu quand tu ouvres l’écluse ?
A-t-on besoin d’un autre motif que la somme des coquelicots en fleurs ?
Des chardons, du rapistre, de l’erodium ?
Et que vois-tu ? La fleur sa couleur la tige, le lieu de ta propre ignorance ?
Es-tu le navigateur, le machiniste l’esthète ou le passager ?
Es-tu le liseron des prés, de tout près, l’abeille la guimauve
le chant du rossignol, celui de la fauvette, la valse d’un papillon,
d’une demoiselle ?
Es-tu multiple ou l’un seul ?
Ne marches-tu pas dans un songe ?
Tu es là où le regard te porte. Tu es cette émotion de matière.
Tu es ce qui t’entoure que tu ne sais ni reconnaitre ni nommer
Tu es ce qui te traverse,
Et, la destination est le chemin lui-même.
Une vie entière ne suffirait pas pour le premier pas.
Laisser un commentaire, une impression