Dans le métro, les marques fondent, 
la parole s’éteint. 
Ici elle fait l’effet d’un fil tremblotant dans la grille du ventilateur sans ressentir l’air ;
On vit encore avec l’image de cette parole pour les plus talentueux, 
Son souvenir ; on souffle on souffle pour prolonger la mémoire des habitus,
mais cette parole n’exerce plus rien. 
Certains s’évertuent à faire la grande roue, 
à faire la paon et le « pan » dans la grande roue ;
Mais c’est un cerceau géant, gérant, garant. 
Et ça ne les grandit pas, 
Et le monde s’éteint.

Les marques fondent, 
la parole s’éteint. 
Elle fait l’effet d’un fil tremblotant dans la grille sans ressentir l’air du ventilateur ;
On vit encore avec son image pour les plus talentueux, 
son souvenir, on souffle on souffle pour prolonger la mémoire des habitus,
mais la parole ne dit rien. 
Et certains s’évertuent à faire la grande roue, 
à faire la paon et le « pan » dans la grande roue ;
Mais c’est un cerceau géant, gérant, garant, 
Mais ça ne les grandit pas, 
Et le monde s’éteint.