Regarde. Arrête-toi. 
Respire. Il n’est personne autour de toi. 
Ou si peut-être : Lierre pourpre, berbéris des aïeux, cerisier de Sainte-Lucie, 
toutes ces plantes que tu nommes pour la première fois, que tu longes ici.
Ou si peut-être. Tous ses corps qui comme autrefois, mais tu l’avais oublié, marchent autour de toi,
animés de cette part non visible, o combien manifeste.   
Je vois ! J’avais oublié ! Je verrais ailleurs 
la tendresse de la matière, 
et tout ce que ma langue a tant de mal à saisir, cueillir, baiser,  
prise au piège le reste de l’espace et du temps de la lumière.   
Mais vois ce banc. Souviens-t’en.
Assieds-toi dans la nuit. 
Que le monde est exotique.