Accepter de n’être rien
rien rien dans le néant des jours
Et que seules comptent
ces cordes ;
plus ou mois pourries,
qui nous rattachent à nos racines
même si l’arbre n’est plus.

Accepter de n’être rien
rien rien dans le néant des jours
Et que seuls comptent
ces cordes
les unes pourries les autres vivantes
celles qu’on ne peut couper
Tant elles s’ancrent en notre souvenir
et ces autres inaltérables qui nous attachent à des êtres
même si l’arbre n’est plus.