Tout passe et rien ne passe
Mais parfois il faut fixer ce qui passe
Même si le souvenir est trompeur
Comme un verre sans eau
Sans l’eau qui reflète le paysage tant aimé.
Mais le banc reste le banc, malgré tout là
Le banc hors du banc
Qui ne s’est jamais souvenu de nous
Mais qui nous reconnaitra, et nous accueillera avec le même paysage.