Le haïku est une forme qui m’accompagne
D’ici et là, quelques haïkus
allons donc mes yeux
quoi donc les fermerait
sinon le soleil
les gouttes de pluie
le silence en la vallée
se décline en gouttes
le chant d’un pinson
fait vibrer dans la vallée
les premiers rayons
la cuisson du soir
le chant de ma compagne
le son de sa lime
le cours du ruisseau
se détache de sa branche
et tombe dans l’eau
nuit orageuse
les insectes dans la nuit
montent d’un cran
son beau cerisier
il n’a rien donné, dit-elle
à celui qui l’admire
simplement vêtu
de sa tenue d’hiver
le vieux poirier
anodin, dis-tu
ses bourgeons côtoient la lune
au cœur de l’hiver
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