Nous sommes déjà morts, mais nous ne le savons pas. Ou l’avons oublié. Ou peut-être les gens taisent ou le savent ou l’ignorent. Peut-être serait-il difficile de mettre un mot dessus, dessus quoi. Dessus quoi hésite. D’autres sont ici, sans se souvenir. Nous sommes sur la ligne de bus 68. D’autres sont si concentrés sur la lecture de leur livre qu’ils deviennent un fil tendu entre les mondes. Je marche dessus en équilibre. D’autres déroulent le fil de leurs pensées et gare au freinage du bus. Beaucoup se taisent et certains réussissent à faire sourire un mort.
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