La Seine charrie sa durée.
L’homme charrie la sienne dans l’interstice des jours.
Nous construisons le ciel, ou des naufragés
Quels poids avons-nous sur le cours ?
Allons, laisse-toi, laisse-toi aller. Epouse le mouvement des secondes, des jours,
des saisons. Déleste-toi
et tant pis pour ce que le courant emporte.
Concentre-toi sur le voyage,
Concentre-toi sur ta propre lumière,
comme le font les oiseaux migrateurs.
Ce qui appartient à la durée retourne à la durée.
Allège-toi.

La Seine charrie sa durée.
L’homme charrie la sienne dans l’interstice des jours.
Nous construisons le ciel, ou les naufragés
Quels poids avons-nous sur le corps des choses ?
Allons, laisse-toi aller. Epouse le mouvement des secondes,
Et des saisons.
Tant pis pour ce que le courant emporte.
Concentre-toi sur le voyage,
Concentre-toi sur ta propre lumière,
comme le font les oiseaux migrateurs.
Ce qui appartient à la durée retourne à la durée.
Allège-toi.

La Seine charrie sa durée.
L’homme charrie la sienne dans l’interstice des jours.
Nous construisons le ciel, ou les naufragés
Quels poids avons-nous sur le cours des choses ?
Allons, laisse-toi aller. Epouse le mouvement des secondes,
de la goutte, des saisons.
Tant pis pour ce que le courant emporte.
Concentre-toi sur le voyage,
Concentre-toi sur ta propre lumière,
comme le font les oiseaux migrateurs.
Ce qui appartient à la durée retourne à la durée.
Allège-toi.