Monde déjà su.
Monde déjà vu. Ou peu.
Monde familier malgré le néant qui sépare ce monde
de mes yeux de mon corps de mes mains.
Monde-présent passant comme une promesse d’avenir
Comme un chez-soi malgré les limites qui me séparent de sa présence.
Ce monde est-il peut-être à l’image de mon être ? Lui qui défile dans la fenêtre
au moment où le tunnel le ferme sous mes paupières.
C’est peut-être allé loin (loin en spéculation). Et pourtant ce monde est bien là
Ce monde familier dont je suis aussi le dépositaire par la présence de mes mains, de mon corps de mes yeux.