Si tu as peur, sois rassuré. 
Tu as déjà connu cette peur, et des plus profondes. 
Si tu as peur, c’est que la roue tourne encore. 
Cette roue, va-t-elle où tu le souhaites ? 
N’eus-tu pas préféré qu’elle reste immobile ? 
Que d’efforts pour si peu.  
Il faut accepter ce qu’elle déplace de poussière,
de boue, et que le paysage qui se reflète,  qui se forme dans la trace, 
soit celui des canopées et de formes nouvelles. 
Les rêves y sont vivants et vivaces,
archaïques, et contrastent avec la portée des jours.