La vie, cette somme ballante ; tous jetés au milieu de la toile, malgré nous ; parmi ses fils, ses noeuds. Parfois, une chaise s’effondre, une figure se gomme, mais le piano continue son morceau, corps penchés, à gauche, corps penchés à droite, et l’archet qui joue, joue contre joue, la suite. Qui croirait que le temps efface les plus faibles, les plus vieux, les plus malades, les plus mourants, mais la vie n’est pas un carnet de commandes. Les lettres restent, pour jouer d’autres récits. Et la toile se refait, fils d’or. Et la toile se refait, rires et sauts. Et la toile se refait.