Ici, la beauté est morte. 
L’homme a retrouvé son destin de bête (un habit de primate)  :
Voici sa conquête, c’est la victoire de celles et ceux qui lèvent les bras en forme de V, 
et qui retournent les tombes comme des fétus de paille.    
Pourtant, souviens-toi : Chaque pas est une victoire,
Sois joyeux pour ça, et le suivant,    
et pour le vide qui se reforme sous tes pas.  
L’âme est un brûleur qui fonctionne à plein régime,
Et parfois le poème est ce jet, flambant, 
plein gaz, dans la montgolfière des jours.
Avant de voir à nouveau le silence.