Les enfants sautent et jouent dans la forêt, gonflable, juste avant le terrain de foot, tandis que le bois étend sa lisière derrière. Le monde ne dit rien et pourtant le mystère du monde est présent en chaque chose ; en tout — même dans la tribune vide en bordure de terrain, même dans le caillou. Le mystère transpire du ciel, des nuages, de la surface de toutes choses ; et plus encore à cet instant, des arbres qui se dressent à la lisière du bois ; de chacun d’eux. Et mon impatience non à le décrire, mais à y entrer, équivaut à mon silence. D’un château l’autre, d’une forêt l’autre ; allons, allons les enfants.