J’ai épuisé l’espace
C’est cela
L’espace n’a plus de suc, a perdu sa vitalité, toute
Un décor de carton pâte, sans carton sans mystère sans pâte.
Le balayeur qui passait là : aurait perdu sa montre
La nature, plus de nature, nous réconforte ; elle ne dit rien.
Une voix féminine parle à présent dans mon dos
et le soleil couvre le visage des passagers assis dans le RER
Et moi ? et moi ? A quoi ressemblé-je ?
Suis-je même désirable.
Le train va me déposer, à quai, comme tous les jours.
Mais non. Le train est à l’arrêt.